¤ Tests ski de montagne

Ces tests concernent le matériel lié au ski en montagne. Un bon matériel (et une bonne technique) permettent d’aller dans la montagne enneigée en minimisant les efforts et en évitant les accidents. Au Pays de neige le ski n’est pas un sport, mais une façon de se déplacer.

Tests skis de randonnée







Les fabrications artisanales


Tests fixations skis de randonnée




Tests chaussures de ski de randonnée


Tests vêtements montagne


Tests équipements de montagne



Les tests du Pays de neige

Les labels ski de haute montagne et ski de randonnée notent l’adaptation à chacune des pratiques. Les testeurs, Cécile Thomas (guide de haute montagne) et Patrick Juignet (médecin montagnard) ne travaillent pas, ne possèdent pas de parts et ne reçoivent pas de fonds des marques.

Ces tests, en nombre limité, visent uniquement à aider l’amateur à trouver un matériel adapté à sa pratique et certainement pas à vendre du matos. L’essentiel est ailleurs : aller dans les silences blancs de l’hiver et glisser dans la beauté des paysages.

Ski alpinisme, ski de randonnée et freerando

Selon Wikipédia : « en France, le terme de ski-alpinisme est l’appellation officielle retenue par le Ministère des Sports en France en 2008 pour réunir sous un même vocable différentes appellations d’une même pratique : ski de randonnée, ski-alpinisme, ski de montagne. Toutefois, dans le microcosme du sport hivernal de montagne, les amateurs opèrent clairement une distinction entre ces disciplines qui visent des catégories de pratiquants différentes ».

Que retenir comme catégories pour classer le matériel ? Nous distinguerons :

  • Le ski de randonnée qui consiste en une sortie à ski demandant de l’endurance, mais sans difficultés techniques. Il a comme variante la « freerando » ou « free tour » qui privilégie la descente hors-pistes associée à une courte montée.
  • Le ski-alpinisme, qui comporte deux aspects :
    – Le ski de haute montagne exigeant le franchissement de zones glaciaires ou rocheuses et de pentes raides, qui demande un bon niveau de technicité et d’engagement.
    Les compétitions de ski alpinisme qui comportent plusieurs disciplines (Vertical Race, relais masculin, féminin, sprint, etc.) que nous laissons de côté dans Le Pays de neige.

Le terme de ski hors-piste (ou freeride en anglais) s’applique aux descentes hors des pistes, en général rapides, sans nécessairement de montée skis aux pieds.

Le label « Ski Haute Montagne »

Ce label note la fiabilité et la sécurité dont on a besoin en haute montagne.

Pour les skis, l’accroche sur le dur est primordiale, car on peut toujours être amené, et parfois à l’improviste , à se retrouver sur une pente raide et glacée. Si les skis ne tiennent pas, l’accident est assuré. Le manque d’accroche est donc un critère éliminatoire du label.

Pour les fixations, la légèreté, la rigidité latérale, la proximité avec le ski sont importantes. La sécurité de déclenchement est prise en compte, mais il n’y a pas de norme probante pour le matériel léger.

Pour ce qui est des vêtements, crampons, baudriers, cordes, etc., ils doivent être légers, mais aptes à affronter des conditions difficiles, si elles se présentent. Un anorak, même excellent, s’il n’est pas imperméable, sera exclu du label, car de grosses intempéries ne peuvent jamais être exclues.

Ce matériel technique demande un bon savoir-faire pour être exploité. Il peut desservir les débutants.

Le label « Ski de Randonnée »

Ce label note l’adaptation à la randonnée classique ou à la freerando.

Le ski de randonnée se caractérise par un parcours en montagne dans des conditions moins rudes que la haute montagne et avec la possibilité d’éviter les passages raides et glacés. Le poids reste un facteur important, car les trajets sont longs. Pour les skis, l’accroche sur le dur n’est plus le critère déterminant et on privilégie un flex agréable et homogène.

Pour la « freerando », le dénivelé positif est limité. On privilégie une descente rapide et ludique. Concernant les skis, le poids est plus élevé pour un amortissement et une portance augmentée. Pour les fixations, la sécurité de déclenchement devient primordiale.

Concernant les vêtements, on accepte éventuellement un poids plus élevé pour plus de confort et d’isolation. On ne leur demande pas une protection maximale, mais d’être polyvalents.

Dans l’ensemble, le matériel doit être facile à utiliser.


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